Chatte numéro 1
Toujours blanche
grise et cardiaque nécessitant un traitement quotidien à vie. Le précieux Fortekor 500 venant à manquer, c’est après plusieurs jours
de procrastination (concept à la mode mais fâcheuse habitude) qu’on se décide
un samedi peu avant 18 heures à sonner à la porte du vétérinaire justement en
train de fermer cabinet. Dès lors, le renouvellement qu’on croyait de routine
(ça vous fera 30 euros 50 vous pouvez introduire votre carte) va prendre une
tournure nouvelle. La secrétaire médicale, après l’accueil glacial que sait
réserver la professionnelle dont on vient de gâcher l’heure de la sortie, se
retire en arrière-boutique et démarre un conciliabule avec une collègue. On
pense d’abord qu’il s’agit des quelques récriminations classiques à l’égard des
clients « j’te jure qui zont rien à faire de la
journée et qui viennent nous embêter alors qu’on a pas arrêté et que Dédé il
m’attend pour m’emmener au match », mais il s’avère à son retour qu’on est
dans un cas de figure beaucoup plus grave : Chatte numéro 1 n’ayant subi
aucune visite médicale depuis plus d’un an, le commerce du médicament s’avère
impossible et même illégal. « Vous comprenez ça nous embête de rater une
vente, mais c’est pour le cœur et en cas de problème, notre responsabilité
serait engagée ». Devant la mine défaite du client, la secrétaire sent que
le moment est venu d’asséner le coup de grâce et ne s’en prive pas : « à
moins que vous n’ayez une ordonnance d’un confrère ? Sinon vous pouvez
nous rappeler pour prendre rendez-vous avec le Docteur, bonsoir Monsieur »
et s’en va rejoindre Dédé.
Fort
heureusement, rendez-vous sera pris, auscultation professionnelle et ordonnances
seront faites (Question du vétérinaire « je retrouve plus ce qu’elle
prenait, je lui mets un quart de comprimé par jour c’est bien ça qu’il vous
faut ? ») et vente finalement pas ratée : elle aura juste coûté
90 euros de plus que la précédente (ça vous fera 120 euros 50, vous
pouvez introduire votre carte).
Chatte numéro 2
Traverse l’année
dangereusement sans visite médicale ni médicament.
Enfant numéro 1
Année chargée où elle
approfondit la découverte de la vie estudiantine, option grande bretonne,
incluant la pinte de bière comme unité de mesure et le veggie
lasagna comme légume vert de base (pour les nuls, le veggie lasagna est un plat
italien disponible uniquement dans les pays anglo-saxons où subsiste la pasta de base mais où, par souci de légèreté, toute trace
de viande a été replacée par un légume au choix : tomate, petit pois, carotte
aubergine – si on n’a pas de légume, on peut mettre des spaghettis).
Lors
d’une soirée dans une boîte (une boîte très bien où on va souvent et où il n’y
a jamais de problème et où donc on peut laisser son sac dans un coin sans
surveillance) laisse son sac dans un coin sans surveillance, et à la surprise
générale (à l’exception peut-être des parents qui voient le mal partout) se le
fait dérober avec à peu près tous les documents indispensables à la vie
quotidienne, incluant passeport pour rentrer en France (et aller en boîte) et
carte de crédit pour survivre sur place. Les parents, par hasard présents dès
le lendemain en seront quittes pour aller pleurer au consulat de Londres pour qu’elle
puisse un jour rentrer en France et lui laisser leur propre carte pour qu’elle
puisse survivre sur place, comptant sur d’autres moyens pour eux-mêmes survivre
en France où ils rentrent (mais rien pour aller en boîte, ce à quoi elle
parviendra grâce au prêt tout à fait illicite d’un passeport mexicain).
Lors
de la récupération du nouveau passeport, se trouve en salle d’attente à papoter
avec un de ces célèbres footballeurs, membre de l’équipe de France dont
l’histoire retiendra sans doute le nom mais pas nous. La sachant encore exempte
de toute trace de choc frontal comme de main illégalement placée, on pense
pouvoir affirmer qu’il ne s’agit ni de Zidane ni de Henry.
S’éprend
d’un péruvien dont les parents médusés comprennent plus ou moins qu’il est manager
en communication mais quand même étudiant tout en étant vraiment manager et retiennent
surtout, pas toujours désintéressés, qu’il est propriétaire d’un appartement à
Manhattan. Passe donc cinq bonnes semaines au pays des Incas d’où elle ramène à
sa mère une belle écharpe et à son père un beau bonnet flashy qui remplace
avantageusement celui plus que trentenaire dont les années et les mites étaient
venues à bout. L’idylle ne survit pas à une séparation de quelques milliers de
kilomètres plus deux cent cinquante : ceux qui séparent Paris de Lille où
elle s’en va, inscrite en master 1 de droit international, goûter d’autres
bières.
Enfant numéro 2
Abandonne
le concept pourtant innovant d’ « année de licence sabbatique »
et obtient sa licence tout court sur les remparts de Saint-Malo, ou plus
exactement prévient depuis Malakoff ses parents qui, absorbés par les pensées
que leur inspire la contemplation de la tombe de Chateaubriand (entre autres essayer
de se rappeler quelle crêperie au bas des remparts sert la meilleure andouille)
ont du mal à comprendre si l’interlocuteur au bout du fil dont une copie a été
perdue est finalement oui ou non diplômé de l’enseignement supérieur.
Une
fois le doute levé, s’inscrit dans une école au nom anglais mais bien française
qui l’amènera au Management bio-médical ; il ira
peut-être conseiller les vétérinaires pour les empêcher de commettre des
imprudences.
C’est
à cette occasion qu’il accepte de refaire ses papiers d’identité perdus depuis
une bonne année et dont il avait conclu à l’inutilité totale (ce qui restait
vrai tant que personne ne les lui demandait). Sans qu’ils en fussent eux-mêmes perturbés,
il fut donc un temps où sœur et frère se trouvèrent, l’une retenue en terre
ennemie, et l’autre sur le sol natal d’où il ne pouvait prouver son identité (pourtant
nationale), dans l’impossibilité de se rencontrer.
Alors
qu’il repose en ses appartements, entend du bruit en bas. Se retrouve nez à nez
avec un monte-en-l’air qui vient d’enjamber le portail (sans doute l’œil attiré
par sa petite taille – voir plus bas) alors qu'il était ouvert et de casser une
fenêtre évitant une porte de maison tout aussi peu close.
Comme
critères d’identification, on retiendra qu’en plus de ne pas être très
intelligent, il est plutôt mal éduqué puisqu’à l’apostrophe fort civile de l’enfant
« bonjour vous êtes qui ? » il préfère partir sans répondre autre
chose qu’un laconique « wesh wesh ».
La
police appelée immédiatement sera à la hauteur de l’évènement.
On
savait déjà, comme tout un chacun qu’ « Urgences » en vrai c’est
pas comme à la télé, on peut maintenant affirmer que « les experts » non plus.
On
obéit scrupuleusement a la consigne donnée de laisser les lieux, jonchés de débris
de verre, dans l'état afin de ne pas perturber le travail du service des
empreintes dont l'arrivée est annoncée imminente. Effectivement se pointe sous
peu un jeune couple sympathique qui
examine la façade de la maison d'un œil professionnel. « Vous êtes le
service des empreintes ? », demande-t-on. « Police scientifique »
répond l'un des deux agents. On a alors le sentiment d'avoir frôlé la gaffe et
la certitude qu'on va assister à un enchaînement de déductions brillantes à l'issue
desquelles les heures de liberté du casseur de carreau seront comptées. On
s'écarte pour laisser la place à l'installation d'un périmètre de sécurité matérialisé
par la bande jaune et noire marquée du fameux "crime scene
do not trespass" (ou à la rigueur de son
équivalent français) et on s'attend a une analyse de la répartition des bris de
verre et de leur projection de la fenêtre a l'escalier, de l'escalier au
fauteuil en passant par la bouteille de vodka bison outrageusement brisée (et
dont on craint à peine qu’elle puisse fausser l’analyse), qui établira que le
coupable est âgé d'une vingtaine d'années, d'origine africaine, vêtu d'un
pantalon de type jogging, d'un sweat à capuche, de baskets blanches et de
grande taille (environ 1m90).
On
est un peu surpris que la première demande des experts soit "vous avez un
balai ?". Un peu gêné de n’avoir sous la main qu’un mauvais ersatz, on
propose pelle et balayette. « Ah, très bien » s’enthousiasme la fliquette scientifique qui sans même prendre photo des
lieux s'empresse de ramasser tout ce qui traîne sans même remarquer la
bouteille de vodka bison... On se retient de ne pas lui faire remarquer qu'elle
a oublié quelques éclats et que tant qu'a faire le ménage, elle aurait pu
s'occuper des poussières.
La
recherche d’empreintes digitales s’avère vaine, mais heureusement, l’enfant
joint au téléphone car il est en train de porter plainte au commissariat – oui
c’est un peu compliqué – déclare que la personne recherchée est « âgé,
d'une vingtaine d'années d'origine africaine, vêtu d'un pantalon de type
jogging d'un sweat à capuche de baskets blanches et de grande taille (environ
1m90) ».
En
désespoir de cause, on ose suggèrer aux policiers sur
le départ de s’intéresser aux empreintes de pieds laissées dans la cour, mais
ceux-ci (encore raté) ne s’intéressent aux empreintes de pied que pour des cas
plus graves. Un peu vexé, on doit bien admettre que relever des traces pour
savoir si les baskets du gars étaient de la marque (et si oui laquelle) ou de
la Halle aux chaussures n’aurait peut-être pas suffi à démanteler le redoutable
réseau d’enjambeurs de portails ouverts qui reste impuni à ce jour.
Boulot numéro 1
Comme partout, à
nouveau ministre, nouvelle réforme. L’année 2012 laisse déjà planer la menace de
la plus terrible jamais imaginée : la disparition du mercredi matin, que
l’enseignant parvient à dissimuler aux innocentes têtes blondes que leur
illettrisme protège encore pour quelque temps.
Boulot numéro 2
Dans le cadre de la
transparence de l’entreprise moderne, on à droit aux révélations d’un directeur
commercial d’où il ressort que "on gagnera moins d'argent que si on en
gagnait plus, mais on a une stratégie en béton pour en gagner plus que si on en
gagnait encore moins" (mais on ne peut pas vous en dire plus car même si
vous trouvez que c’est peu, c’est déjà presque trop).
On
apprend par ailleurs qu'un nouveau concurrent va très bien et que c'est une
très mauvaise nouvelle alors qu'un ancien va plutôt mal et que ce n'en est pas
une bonne.
Voyages
Les aménagements de
maison ne font pas bon ménage avec les voyages.
Vannes, Villers,
Cambridge qui se solde surtout par un long séjour à Londres, moitié voulu,
moitié forcé puisque l’enfant numéro 1… (Voir plus haut)
A Noël, on repart skier
en famille, inaugurant le bonnet péruvien … mais sont-ce ces oreilles qui
volent au vent qui en sont la cause et plombent la performance ? C’est
l’hypothèse la plus probable puisque les parents, en tout cas, ont du mal à
suivre les enfants.
Le soir, séances
d’étirements supposées améliorer la souplesse du lendemain. On comprend que la
technique, c’est « n’importe quoi du moment que ça fait mal ». C’est
donc ça le sport ? On ne regrettera pas de ne jamais en avoir fait !
On voyage aussi et
déménage beaucoup de Malakoff à Paris, de Paris à Malakoff, de Malakoff à
Lille.
Le séjour New-Yorkais
avec hébergement gratuit semble à jamais compromis.
Vaste monde cruel
Comme prévu et même espéré, la France remercie en mai le seul président qui
ait pu nous donner envie de lire la princesse
de Clèves.
Ce n’est pas trahir nos convictions (au contraire) que d’admettre que les
débuts de son successeur sont un peu mous ; même si chaque nouveau
président n'a pas la chance de pouvoir se mettre sous la dent une reforme aussi
belle que l'abolition de la peine de mort, on manque encore un peu de preuves
pour pouvoir affirmer que le dernier en date n’est pas juste un autre suppôt du
patronat à la solde du grand capital international.
Au mois d’août, l’excellent Willem (pour les nuls : non pas
Christophe, celui qui dessine dans Libé) résume la situation par ce dialogue :
« Mais au bout de cent jours, qu’est-ce que vous appréciez chez François
Hollande ? - Il n’est pas Sarkozy ».
Cet argument un peu léger dans la durée nous suffit largement pour cette première
année et quand il arrive de douter on se remémore en boucle quelques voix
célèbres pour la plupart en cours d’extinction (Besson Guéant Hortefeux Morano Lefebvre… et n’oublions pas le petit Jeannot).
Le 6 octobre, dit un sondage, 49 % des français souhaitent voir Sarkozy à
l'Elysée et 46 % préfèrent François Hollande.
Fort heureusement, alors que l’immobilisme ambiant nous rend un peu
moroses, arrive l’événement dont on n’imaginait pas qu’il pût être aussi
distrayant. Chacun aura reconnu l’élection du nouveau chef du parti dont
l’ancien président n’était plus le chef (mais alors, pourquoi ont-ils besoin
d’un nouveau chef ?). Alors qu’on espérait au mieux échapper au plus réac
des candidats (c’est lequel déjà ?), on vit des moments merveilleux où les
deux adversaires s’accordent sur deux points fondamentaux exprimés par deux
idées fortes : « moi j’ai gagné et toi t’es un menteur ». Tandis
qu‘un troisième larron auquel personne n’a rien demandé propose de se poser en
arbitre, apparaissent de façon très furtive de nouveaux sigles plutôt amusants
à prononcer, comme le COCOE et le RUMP. (Aux dernières nouvelles, la première
aurait reconnu son erreur - laquelle ? alors que le deuxième est en voie
de dissolution). Après s’être demandé s’il fallait ou non voter pour savoir si
on revoterait, le panier de crabes décide de revoter en octobre 2013. Bonne
nouvelle : on sait que même si l’année est un peu rude, en octobre 2013, on
pourra rigoler à nouveau.
Musique et autres
distractions
Dylan passe aux vieilles charrues, nous n’y sommes pas mais la presse
locale, si. Elle le dézingue en lui reprochant de n’avoir interprété que de
nouvelles chansons de son nouvel album pas encore sorti. On se renseigne et
apprend que le concert n’était composé que de reprises de Dylan par Dylan (oui,
parfois il n’y a que lui qui les reconnaît).
A la fête de l’huma, Patti Smith déroule à l’envers trente
ans de nos vies en deux heures : un vieil indien chamanique à tresses (elle)
se métamorphose lascivement en égérie punk de la fin des années soixante-dix (pour
les nuls : elle aussi).
Travaux et
aménagements
Après un choix houleux du carrelage à poser, le consensus familial se
heurte à la réalité technique ainsi résumée : vu la dalle qui est fendue
(ah bon ?) il est prudent de poser un parquet.
De façon générale, on s’aperçoit qu’on s’est posé beaucoup de questions
inutiles quant à l’aménagement de la maison puisque, s’étant mis d’accord pour
une pièce du bas repeinte en blanc, on constate que l’entrepreneur a repeint
tout ce qu’on lui avait confié, soit tout de la cave au grenier sauf la cave en
un blanc parfait avec la mention « oui mais c’est une base, après on fait
ce qu’on veut ». Ben oui mais pourquoi on fait pas ce
qu’on veut tout de suite ?
On intervient de justesse pour que la façade extérieure prenne un peu de
couleur (ayant bien assimilé qu’après on fait ce qu’on veut, nous persistons à
préférer le faire tout de suite).
A part se féliciter d’une rupture de la monotonie de
la perspective, on ne pourra rien faire pour -ou contre- le portail (voir plus
haut) qu’on voit arriver un jour et qui du haut de son 1m20 prolonge fièrement
la grille de 1m90.
Alors
qu’une petite sauterie anniversaire avec quelques gais lurons est programmée
depuis belle lurette au 17 mai, c’est le 8 qu’on est autorisé à reprendre
possession des lieux. Cela laisse quelque temps pour faire démonter
l’échafaudage, ramener quelques meubles de la rue des Dames et du garde-meuble,
commander merguez, tarte aux crêpes et Mercurey 2009, aller voir l’expo Dylan
le matin du grand soir et sous-traiter la confection des tables et de la soupe
de champagne à quelques invités arrivés trop tôt pour y échapper, puis
recueillir les félicitations des autres.
Après plusieurs années de gestion imbécile et désordonnée des poubelles, l’observation
méticuleuse d’un voisin dont on apprendra successivement qu’il est ou a été
mineur, puis polytechnicien, puis conseillé chez François Baroin
du temps où celui-ci était ministre des finances (si, si, croyez-le ou non, Baroin a été ministre des finances) permet de s’en tenir à
un planning sérieux limité à une entrée-sortie par semaine, strictement
nécessaire et suffisante. Le personnage ayant fait ses preuves en optimisation,
on s’inspire aussi de lui pour aller porter les verres vides.
Grâce à la génération montante, la rue des Dames qu’on croyait devoir
abandonner inhabitée trouve locataires. Les petits jeunes n’ont qu’un
défaut : avoir besoin des lieux début septembre. On vide donc en
catastrophe (et en beaucoup de tiers) : un tiers rapatrié à Malakoff, un
tiers confié à un débarrasseur de tout, un tiers vendu à un antiquaire véreux (dont
on se venge très indirectement en faisant croire à un de ses confrères concurrents
arrivant après la bagarre qu'il a raté l'affaire du siècle – non sans placer
négligemment dans la conversation téléphonique qu’on a dû, de toute façon, quitter
Paris rapidement pour rejoindre Deauville, ce qui en plus est vrai), un tiers
laissé aux nouveaux occupants et un tiers qui rapporte 17 euros au dépôt-vente
du coin (vue la somme engagée nous garderons pour nous cette bonne adresse).
Avec
les mauvais jours, des traces de bistre apparaissent dans les murs de la maison
rénovée. On comprend vaguement (car on ne comprend pas toujours tout) que c’est
normal, c’est l’humidité, on va rouvrir. A l’ouverture apparaît l’ancien mur
de brique qui donne un peu de chaleur à la pâle blancheur ambiante.
Travaux,
aménagements, projets
Ne
pas déménager.
Garder
le mur de brique apparent.
Retourner
en Irlande, ça va quand même faire 2 ans…
Voir
Bob Dylan ça va quand même faire 2 ans…
Prendre des bains de boue
(c’est un cadeau).
Ne
pas être déçu par les événements d’octobre 2013.
Apparition
d’une cloque dans le mur sous la brique de verre. C’est normal c’est
l’humidité, on va rouvrir.
Vaste monde cruel
Un peu effacé par les dimanches à Bamako qui ne sont
plus que le jour du mariage (pour les nuls, écouter Amadou et Mariam), le Dakar
réussit cependant sans histoire à produite un mort parmi les candidats et deux
dans un taxi qui a eu la mauvaise idée de croiser la route d’un véhicule
d’assistance (sic).
L’actualité pourrait suggérer une idée de réforme
emblématique incluant par exemple le rétablissement de la peine de mort pour
les acteurs prénommés Gérard et pesant plus de 150 kgs
de mépris ou les hommes d’affaires prénommés Bernard et témoins de mariage d’un
souverain évincé. Mais cette mesure forte, inspirée des plus massacrantes
heures de la révolution française - quand on ne se posait pas tant de questions
superflues dès lors qu’il s'agissait de trucider le traître émigré pour sauver
la patrie - a, outre qu’on pourrait lui opposer quelques réserves idéologiques,
finalement peu de chances d’être approuvée par un conseil constitutionnel qu'on
a pu voir peu volontaire pour tout ce qui ressemble même de loin à une nouvelle
nuit du 4 août (pour les nuls 1789).
Parent
numéro 1 : Hélène. Bisous et bonne
santé.
Parent numéro 2 : Didier. Bisous et bonne année.